Page:Morissette - Le fratricide, 1884.djvu/65

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Alexina l’écoutait les larmes aux yeux, et cherchait à le calmer.

Comme elle souffrait la pauvre jeune fille.

Cet homme dans le délire, était son fiancé !

Elle lui avait donné tout son amour.

Elle avait mis en lui toutes ses espérances, tout son bonheur.

Elle l’aimait beaucoup avant sa maladie, mais comme son amour avait augmenté depuis qu’il était en cet état.

Elle savait qu’à moins d’un miracle, Arthur ne pourrait jamais guérir et par conséquent jamais l’épouser, mais elle avait fait le sacrifice de son avenir.


VIII


Je ne crois pas nécessaire de dire ici, que tout ce qui était humainement possible de faire, avait été fait, pour amener la guérison d’Arthur Julien.

Les habitants de Beauharnois ayant