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LETTRE DEUXIÈME.


Encouragé par l’accueil que vous avez fait à ma première lettre, je me décide à continuer. Par quoi pourrai-je mieux entamer nos pieux entretiens, si ce n’est par la sainte messe, que nous avons si souvent entendue ensemble, et, bien assurément, en priant l’un pour l’autre ? C’est à peine cependant si je pourrai examiner seulement la superficie d’un sujet de cette importance : car je me sens saisi comme d’un effroi involontaire, au moment d’aborder une tâche tellement au-dessus de mes forces. Une seule idée me soutient et m’enhardit, c’est que, quelque insuffisante que puisse être cette lettre, vous la lirez, ne fut-ce qu’à cause de notre amitié, tandis que vous n’auriez probablement pas eu la patience d’entreprendre la lecture des précieux écrits que les saints Pères nous ont transmis sur la liturgie ; je doute même que vous vous fussiez jamais décidé à lire les savants commentaires de Dmitrewsky, ou de l’évêque Benjamin, dans la Nouvelle table des offices et rites de l’Église : aussi, ne devez-vous en prendre qu’à vous-