Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 1.djvu/214

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GUIGNOL, l’appelant.

Eh ! Docteur ! Non, vrai, venez donc, je ne vends pas mon veau !… Tenez, voilà votre argent… Ah ! bah ! il ne m’entend plus. Me voilà bien monté ; j’ai vendu mon trésor… Allons ! j’ai déjà quatre louis ; mon mariage est fait. (Il entre chez lui.)


Scène V.


Mme BONNESAUCE, puis GUIGNOL.
Mme BONNESAUCE, dans la coulisse.

Merci, merci, je trouverai bien. Une maison d’un étage, vous dites… c’est très-bien… Monsieur Guignol… je comprends. (Elle entre.) Je crois que m’y voici… frappons. (Elle frappe.) Holà ! quelqu’un ?

GUIGNOL, entrant.

Présent ! Ah ! c’est du beau sexe… C’est vous, Madame, qui avez chapoté chez moi ? Qu’y a-t-il pour votre service ?

Mme BONNESAUCE.

Monsieur, je m’appelle Madame Bonnesauce ; je suis restauratrice.

GUIGNOL.

Je comprends, vous tenez une gargote, vous êtes restaurateuse.