Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/146

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LE SERGENT.

Je ne te dis que ça. Prends-y garde. (Il sort.)

GUIGNOL.

Il serait dans le cas de me faire une boutonnière… Nom d’un rat ! chantons vite. (Il chante : )

En avant, Fanfan la Tulipe…

Jasmin entre, & Guignol, en chantant, lui donne à chaque mesure un coup sur la tête.

JASMIN.

Ah ! mais ! laissez-moi donc… que vous me faites mal.

GUIGNOL.

Comment trouves-tu le bullion ?

JASMIN.

Un peu salé… Tenez, voilà mon écot. (Il lui donne un coup.)

GUIGNOL lui en donne un aussi.

Tu me donnes trop ; v’là ta monnaie.

JASMIN.

Assez de gestes… Il s’agit d’autre chose… Vous êtes joliment un homme de parole… Je vous ai payé pour vous taire, & vous beuglez plus fort qu’auparavant.