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GUIGNOL, se réveillant.
Mais j’ai faim, moi !… Je veux manger.
LÉONCE.
Qu’est-ce ?
ALFRED.
Ne fais pas attention, c’est mon domestique.
LÉONCE.
Il a faim… Toi aussi, sans doute, tu déjeunerais volontiers… je vais te faire servir au château.
ALFRED.
Non, non, il ne faut pas que mon oncle me voie ; cela pourrait tout gâter. D’ailleurs nous sortons de table.
GUIGNOL.
Nous en sommes sortis avant-hier… Maître, ayez compassion de moi.
LÉONCE.
Ce pauvre garçon !… Que dit-il donc ?
ALFRED.
N’y prends pas garde… C’est une monomanie de ce maraud de vouloir toujours manger… Nous sommes pressés.