Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/247

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EDITH, à part.

Il s’exprime fort bien.

ALFRED.

L’ordre cruel qui cachait vos traits à tous les yeux est maintenant révoqué. Consentez, Madame, à lever votre voile.

GUIGNOL, bas à Alfred.

Maître, regardez pas ; vous allez tomber à la renverse.

ALFRED.

Madame…

Edith lève son voile.
GUIGNOL.

Regardez pas, regardez pas. Ça sent déjà le roussi.

Il se détourne & cache son visage sur la bande.
ALFRED.

Qu’elle est belle !… Madame, quel bonheur est le mien ! (À Guignol.) Relève-toi donc, imbécile ; vois comme ma femme est belle.

GUIGNOL.

Hein ! Que dit-il ? Il a la barlue. (Il se lève & regarde.) Nom d’un rat, elle est chenuse ; elle s’est débarbouillée.

EDITH.

Que veut-il dire ?