Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/249

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GUIGNOL.

Oui, toa, pas méchante !… Elle a de dents blanches que me donnent la chair de poule.

LE COMTE.

Hé bien ! mes enfants, m’en voulez-vous ?

ALFRED.

Monsieur le comte, avant de me dire votre gendre, j’ai à obtenir un pardon que vous me refuserez peut-être… Je vous ai trompé ; je ne suis pas le fils de M. le marquis de Sénanges.


Scène XIV.

LES MÊMES, ANTOINE, LE MARQUIS, LÉONCE.
ANTOINE, annonçant.

Monsieur le marquis & Monsieur le vicomte de Sénanges.

LE MARQUIS.

Mon ami, tu me vois au désespoir… Ce n’est pas mon fils qui s’est présenté ce matin à Hautepierre… mais je te l’amène… s’il en est temps encore.

LE COMTE.

Je sais tout… J’ai appris ce qui s’est passé entre ton fils & son cousin Alfred… mais j’ai tout accepté. Ce