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Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/260

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MARIE.

Hé, oui.

GUIGNOL.

Eh bien, mamz’elle, si nous nous mariions ?

MARIE.

Me marier avec toi !… Tu es fou, Guignol.

GUIGNOL.

Mais vous disiez tout à l’heure que vous m’aimiez bien !

MARIE.

Je t’aime comme un ami d’enfance. Mais, pour t’épouser… non.

PIERRE-JEAN, de l’intérieur.

Marie ! Marie !

MARIE.

C’est mon père ! Guignol, ne lui parlez pas de cela ; il ne plaisante pas. J’y vais vite, il va se fâcher.

GUIGNOL.

Un m’ment ! il peut bien attendre un peu, le vieux p’pa !

MARIE.

Non, non, laissez-moi partir… Tiens, vois-tu, Guignol, tu as l’air bête ! (Elle sort.)