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Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/29

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Scène IX.

LES MÊMES, LE NOTAIRE.
LE NOTAIRE.

Madame, vous m’avez mandé pour un acte de mon ministère ; je me rends à vos ordres.

Mme BOBINARD.

Mon mari désire faire son testament.

LE NOTAIRE.

Fort bien, Madame… Voici sans doute M. Bobinard ; il paraît bien malade.

GUIGNOL.

Aïe, aïe ! oh, là, là !

LE NOTAIRE.

Vous souffrez beaucoup, Monsieur ?

GUIGNOL.

Je pense bien… je voudrais vous y voir à ma place. (À part.) C’est ma puce.

LE NOTAIRE.

Un peu de patience… Il faut oublier vos douleurs un instant pour songer à vos dernières volontés.