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Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/30

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GUIGNOL.

Ah ! vous venez pour mon testament ?… Mais, pauvre vieux, je suis pas encore prêt à tourner l’œil.

LE NOTAIRE.

C’est bien aussi mon avis ; mais cela ne fait pas mourir de régler ses affaires ; au contraire…

GUIGNOL.

Ah ! la coquine ! elle monte te long de mes guiboles… Veux-tu finir ? si tu continues, je prends la poudre d’escampette.

LE NOTAIRE.

Mme Bobinard.) Le délire va le prendre ; hâtons-nous. (À Guignol.) Soyez calme ; je n’en ai que pour quelques minutes. Si vous voulez me dicter, je suis prêt.

GUIGNOL.

Diqueter !.. Comment donc qu’il faut faire pour diqueter ?

LE NOTAIRE.

Cela consiste à déclarer à haute voix quelles sont vos intentions… Mme Bobinard.) Où puis-je me mettre pour écrire, Madame ?

Mme Bobinard, indiquant une des coulisses.

Ici, dans ce cabinet, vous trouverez ce qu’il vous faut…