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Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/338

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nombreux… C’est un service que je veux rendre aux habitants de mes domaines… Viens, mon enfant ; rentrons… & ne crains rien. (Ils sortent.)


Scène III.

LE CHEVALIER DE FOLLEMBUCHE, seul. — Il bredouille.

La fortune me sourit encore une fois… La traîtresse a bien souvent déjà fait briller à mes yeux ses illusions… & je n’ai réussi qu’à me ruiner… Ah ! je suis à sec ; je suis tout à fait à sec… Mais la publication que je viens d’entendre m’a rendu toute mon ardeur & mes espérances… Je ne tiens pas à la main de la belle Estelle… c’est aux cent mille livres que je tiens… Une nuit dans un souterrain est bientôt passée, & je raconterai au Comte tout ce qui me viendra à l’esprit… Avec ses cent mille livres, je jouerai encore une fois & je gagnerai mon million… Allons ! Gaston de Follembuche ! ton étoile brille aujourd’hui !… (Il sonne au château.) Voici le Comte. (Il salue.) Monsieur le Comte !


Scène IV.

LE CHEVALIER, LE COMTE.
LE COMTE, saluant.

Monsieur de Follembuche !

LE CHEVALIER.

Monsieur le Comte, j’ai entendu la publication que