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Me Pierre d’Ausone, official du même diocèse, Henri de Mortemer, Me Guillaume d’Hauteville, D. D. Etiemie de Chaponay, un de Menthon, Me Pons de Sableyre, Me Hugon de Motte, etc. (1).

L’archevêque avait donc avec lui sa petite cour d’Anglais et de Savoyards. L’archidiacre Étienne paraît l’avoir suivi ordinairement, car nous le rencontrons, le 7 septembre 1255, au château de Tournon en Savoie, avec l’archevêque lorsque Pierre d’Aigueblanche reconnaît tenir en fief de Boniface la maison-forte de Sainte-Hélène, et nous l’y retrouverons encore en 1263 avec D. Hugo de Tournon, chanoine de Lyon, Guiflfred de Tournon, Aymar de Serraval, etc. (2).

Henri III, pendant sa captivité, adressait des ordres contradictoires à ses oncles. C’est ainsi qu’il écrivait aux Rayonnais de ne prêter aucun secours à ceux qui se préparaient à envahir le royaume et que, le 24 novembre 1264, il envoyait clandestinement le doyen de la Cnol à Pierre de Savoie, pour qu’il s’opposât à toute aliénation de ses droits sur le continent (3). Il agissait évidemment sous la pression de Leicester lorsqu’il s’opposait à l’envoi de troupes destinées à combattre les barons.

Les biens anglais de Boniface avaient sans

(1) WURSTEMBERGER, IV, n° 665.

(2) Voir Documents III et V ; Chartes inédites des Archives piémontaises.

(3) WURSTEMBERGER ; IV, n° 668.