Page:Mugnier - Les Savoyards en Angleterre au XIIIe siècle et Pierre d’Aigueblanche évêque d’Héreford.djvu/39

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38 "Rex omnibus...Slutem...Sciatis quod tenemur providere magistro Eimerico frateri P. Herefordiae episcopi, in benficio quod valeat. LX marcas (1). A côté de ces Saveyards, il s’en trouve encore d’autres : Bernard de Savoie, Aimon de Compeis, que le roi enverra le 12 janvier 1243, en mission auprès de l’empereur (2) ;Pierre et Aymon de Genève, les fils puinés du comte Guillaume, etc., les mdecins. cuisiniers, valets,les hommes d’armes, les chapelsins, etc, ; tous, ou presque tous suivant la Cour d'Angleterre en Gascogne et réciproquement. Henri III donnait largement. II fallait être bien chétif pour ne pas recevoir au moeins un bénéfice (3).

Lors de son retour de Palestine en Angleterre, Richard de Cornouailles avait passé quelques jours chez le comte do Provence, qui avait encore deux filles, Sancie et Béatrix. La beauté et la grâce de Sancie firent une grande impression sur lui. Il en parla à la cour de son frère et la reine

(1) FRANClSQuE-McHEL, Les ROles Gascons, t. 1, p. 152. (2) XurSTEMBERgER, IV, p. 90.

{3) Rôles Gascons ; passim. Le 2 juillet 1212 à Bordeaux, le roi, à raison de l’affection particulière qu’il porte à son oncle, ordonneà l'archevêque d’York d’assigner dans un bref délai, un bénéfice ecclésiastique d’au rmoins 30 marcs à maître Pierre des Monts, physicien de Pierre de Savoie (p. 139, n’ 1054). Voir, sur ces nombreux Savoyards le chapitre spécial qui leur est consacr6 plus loin.