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écrivent-ils, n’a pas fait de communion pascale, il est ivrogne et… a été greffier à Saint-Étienne. »

Au mois d’août 1690 les « courriers » donnent une longue liste des écoles visitées :

Bellegarde. Champoly.
Cornillon. Cervières.
Firminy. Saint-Romain-d’Urfé.
Saint-Jean-Soleymieux. Saint-Just-en-Chevalet.
Saint-Rambert. Juré.
Sauvain. Saint-Martin-d’Urfé.
Saint-Georges-en-Couzan. Saint-Martin-la-Mothe.
Chalmazel. Boën.
Saint-Priest-en-Bas. Rozier.
Rochefort. Néronde.
Saint-Didier-sous-Rochefort. Cordelle.
Neulize. Changy.
Saint-Forgeux. Villemontais.
Saint-André. Lay[1].
Saint-Symphorien.

Le village de Champdieu est signalé comme privé d’école.

À Saint-Galmier l’effectif scolaire comprenait, en 1690, soixante-treize enfants dont trente garçons répartis dans cinq écoles. Nous avons les noms des « régents » : Pierre Staron, François Blain, Moulin, Durand et les ursulines.

Des religieuses de Saint-Joseph et des religieuses de Saint-Dominique enseignaient à Saint-Héand ; deux instituteurs laïques, les sieurs Arduel et Duplain leur faisaient concurrence.

Le petit village de Saint-Christo-Valfleury était desservi par cinq écoles.

Cette énumération est d’ailleurs incomplète. Il est visible, à la lecture du dossier des archives du Rhône, que de nombreux rapports des inspecteurs du Bureau des écoles ont disparu. L’enseignement élémentaire était en somme largement distribué dans le Forez ; la plupart des paroisses entretenaient des instituteurs.

Le carnet d’un inspecteur rédigé en un style pittoresque

  1. Archives du Rhône. D. 358, 361.