Page:Multatuli - Max havelaar, traduction Nieuwenhuis, 1876.djvu/238

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Couple charmant ! uni par l’amour, par la similitude des pensées et des goûts, uni surtout par ce généreux esprit de sacrifice, qui place au-dessus du bien-être de la famille et de la tranquillité du foyer, l’accomplissement du devoir social, le dévouaient à ses semblables.

Hélas ! nous prévoyons leurs luttes et leurs déboires. Non, ils n’échapperont point à la loi commune, qui condamne à l’ingratitude, à la calomnie, ceux qui veulent le juste et font le bien !

» L’habitude de la librairie en Hollande est de publier d’abord le premier volume d’un ouvrage, afin de recueillir les comptes-rendus favorables ou défavorables, et d’en orner ensuite les avant-pages du second volume. »

Puissent donc ces quelques lignes avoir bien fait comprendre le sentiment de vive sympathie que nous inspire l’œuvre originale, honnête, fortement pensée, dont MM. Nieuwenhuis et Crisafulli viennent de nous donner une si excellente traduction.

Paris, 22 septembre 1876.

Mme Eugène Garcin.