Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Kalérairi, mettant une bourse sur la table.
Maintenant je puis vous les rendre.
Rosemberg
Hé ! je n’ai que faire d’argent en prison.
- On entend le son des trompettes.
Qui arrive là ? quel est ce bruit ? j’entends un fracas de chevaux dans la cour.
Kalérairi
C’est la Reine qui vient ici.
Rosemberg
La Reine, dis-tu ?
Kalérairi
Et le comte Ulric aussi.
Rosemberg
Le comte Ulric ! la Reine ! ah ! je suis perdu. Kalékairi, fais-moi sortir d’ici.
Kalérairi
Non, il faut que vous y restiez.
Rosemberg
.
Je te donnerai autant de sequins que tu voudras, mais, de grâce, laisse-moi sortir. Dis à la sentinelle de me laisser passer.
Kalérairi
Non. — Pourquoi êtes-vous venu ?
Rosemberg
Ah ! tu as bien raison. Où est la comtesse ? Je veux lui demander grâce ou plutôt l’accuser ; oui, l’accuser