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Philippe.
En prison ? et sur quel ordre ?
Pierre.
En prison ? sais-tu à qui tu as affaire ?
L’officier.
Qu’on saisisse cet homme !
- Les soldats arrêtent Pierre.
Pierre.
Lâchez-moi, misérables, ou je vous éventre comme des pourceaux !
Philippe.
Sur quel ordre agissez-vous, monsieur ?
L’officier, montrant l’ordre du duc.
Voilà mon mandat. J’ai ordre d’arrêter Pierre et Thomas Strozzi.
- Les soldats repoussent le peuple, qui leur jette des cailloux.
Pierre.
De quoi nous accuse-t-on ? qu’avons-nous fait ? Aidez-moi, mes amis ; rossons cette canaille.
- Il tire son épée. Un autre détachement de soldats arrive.
L’officier.
Venez ici ; prêtez-moi main-forte.
- Pierre est désarmé.
En marche ! et le premier qui approche de trop près, un coup de pique dans le ventre ! Cela leur apprendra à se mêler de leurs affaires.
Pierre.
On n’a pas le droit de m’arrêter sans un ordre des