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XIX.


Je retrouve enfin, dans ce vieux recueil du libraire Garnier, feuilleté tant de fois au cours de cette étude, un troisième et dernier noël que nous chantons encore aujourd’hui comme le chantaient eux-mêmes autrefois nos pieux ancêtres :

Dans cette étable

Que Jésus est charmant !
Qu’il est aimable
Dans son abaissement !
Que d’attraits à la fois !
Tous les palais des rois
N’ont rien de comparable
Aux beautés que je vois

Dans cette étable !




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Dans cette é -- ta -- ble, Que Jé -- sus est char-
mant_! Qu’il est ai -- ma -- ble Dans son a -- bais -- se-
-ment_! Que d’at -- traits à la fois_! Tous
les pa -- lais des rois N’ont rien de com -- pa -- ra -- ble
Aux beautés _ que je vois Dans cette é -- ta -- ble.
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