XI.
De la musique des dix-huit Noëls anciens que nous ont conservée les Noëls nouveaux de Pellegrin, nous ne chantons plus aujourd’hui que quatre airs : ceux du Venez, divin Messie, du Ça, bergers, assemblons-nous, d’Allons tous à la Crèche, et d’Entends ma voix fidèle, (le Ies8s Ahatonnia que les Hurons de la Jeune Lorette chantent dans leur chapelle, tous les ans, à Noël et à l’Épiphanie.) Ce sont les seuls demeurés au répertoire. Les quatorze autres ont absolument disparu de nos recueils modernes.
On peut cependant encore en entendre chanter un
cinquième dans nos églises quand on y donne la Messe de Noël de Perrault — Deo Infanti. Tout l’Agnus Dei, à l’exception des trois derniers mots, dona nobis pacem,
que l’habile sulpicien fait chanter sur l’air, universellement
connu, de Nouvelle agréable, tout l’Agnus Dei,
dis-je, est écrit sur le thème d’une mélodie primitive,
Or, nous dites, Marie, exhalant, comme une fleur, un
parfum de douce mélancolie.