Page:Nève - Introduction à l’histoire générale des littératures orientales.djvu/95

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 81 —


ainsi que les Notices et Extraits des manuscrits de la Bibliothèque du Roi[1] ; c’est aussi celui que se proposent les deux comités établis en Angleterre, l’un pour l’impression des traductions d’ouvrages Orientaux, l’autre pour la publication des textes[2]. Il faut rapprocher de ces grandes entreprises les recueils périodiques dirigés par les membres de quelques sociétés savantes en vue de communiquer à un public nombreux les travaux commencés ou bien les découvertes déjà obtenues : les principaux de ces organes de la science progressive sont les Journaux Asiatiques de Calcutta, de Madras, de Bombay, de Londres et de Paris, ainsi que le Journal pour la connaissance de l’Orient publié par les philologues les plus distingués de l’Allemagne sous la direction de Mr Chr. Lassen[3]. L’union des hommes qui cultivent les langues et les littératures Orientales n’était pas moins nécessaire que la publicité rapide des recherches scientifiques ; c’est ce qui a déterminé la fondation des Sociétés Asiatiques du Bengale, de Paris, de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, et plus récemment de la société Orientale de Boston ; l’influence de ces différentes sociétés est plus ou moins étendue d’après l’activité des hommes qui dirigent leurs tra-


    principal éditeur est, J. de Hammer, célèbre par la sagacité avec laquelle il a puisé dans un usage plus complet des sources la connaissance des monumens et de l’histoire des deux littératures Persane et Turque.

  1. Dans cette collection, publiée par des membres de l’Acad. des Inscriptions et Belles-Lettres et parvenue à son XIVe tome (1788-43, Paris, I. R., 4o), la première partie de chaque volume est consacrée exclusivement à la littérature Orientale.
  2. Le premier (Oriental translation fund) a déjà publié plus de cinquante ouvrages depuis 1828, époque de sa création ; le second (Society for the publication of Oriental texts) ne fait que jeter les bases de son entreprise.
  3. Zeitschrift für die Kunde des Morgenlandes. — Ce recueil, commencé en 1837 à Gœttingen, et arrivé déjà au VIe volume, paraît maintenant à Bonn sur le Rhin.