Page:Nécrologie de Louis Dulongpré, paru dans La Minerve (Canada), 8 mai 1843.djvu/5

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et à ses amis, sa ressemblance, quelque chose que l’on puisse appeler ses traits, sa physionomie véritable. 4200 portraits, et même plus, tant à l’huile qu’au pastel, faits par M. Dulongprés, attestent qu’il était d’un grand talent, et cette postérité le rappellera pour longtemps aux souvenirs du pays. Il a aussi fait des tableaux d’imagination, principalement des tableaux d’églises qui ne sont pas sans mérite.

Comme citoyen M. Dulongprés a su se rendre estimable à ses compatriotes d’adoption. Il était grand et bien fait, d’une belle figure, doux et affable, toujours honnête et probe dans ses relations d’homme à homme, et rappelant, par sa politesse et ses manières élégantes, le gentilhomme français.