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D’UNE PARISIENNE

maître, le lecteur acclame le reporter ; il l’accueille, l’encourage, l’excite, le pousse en avant : « Encore ! toujours ! des faits, des documents, des anecdotes, des impressions vécues. »

Chaque jour il réclame une moisson plus abondante.

Il faut en prendre son parti, apporter au public ce qu’il veut, ce qu’il exige, et donner à l’« actualité » sa place, à côté de la rubrique littéraire.

Pourquoi donc, au demeurant, la littérature et le reportage, ne pourraient-ils fraterniser ? Les reporters ont dans l’histoire des devanciers assez illustres pour ne pas être embarrassés si l’envie les prenait de se créer une généalogie de célébrités.

Qui donc disait, récemment, que de toute la littérature historique, ce qui subsistait à travers