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JOURNÉE DE TSOUSHIMA 4I9

emploi, suivent à la trace un rêve insignifiant. — La mer n*est qu'une forge rouge autour d'eux.

— Les yeux de Togo luisent noir, et son esprit lucide et fort s'applique aux détails du chef-d'œuvre.

— L'amiral, le front sanglant, suit des yeux le combat et commande à voix basse.

��IV

��S'enfonce l'un d'eux.

Dans les chambres étanches, des hommes ne savent rien. L'idée tournoie entre eux, sur eux se pose : alors, pour savoir !

Mais le roulis a changé. On penche, et ne se relève plus.

La lumière pâlit. Glacés contre les murs, les hommes ont des regards nouveaux. La descente dure.

Les lampes vacillent. Un choc venu d'en bas. Sourd gémissement du fer disjoint. Un silence épais troublé de bourdonnements inhumains et de plaintes. Des yeux se lèvent vers l'étroit plafond

— ou vers le ciel ^

Mais un panneau cède, et le flot pénètre joyeux

— comme on reconquiert.

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