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Page:NRF 11.djvu/541

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��LES REVUES

��L'abondance seule des matières nous a empêchés de donner place dans notre numéro de février à la revue des revues. On ne s'étonnera donc pas que nous signalions aujourd'hui des articles déjà un peu anciens : nous jugeons, dans ce cas, le souci de l'actualité vraiment secondaire : ce que nous signalions hier ne nous semble pas moins digne d'être signalé aujourd'hui.

Revues Françaises.

Le dernier fascicule de Vers et Prose, est consacré presque en entier aux poètes fantaisistes. M. Francis Carco les présente en ces termes :

Il n'existe entre les poètes qu'elle attire (la Fantaisie) aucune sévère et sèche formule, aucune règle catégorique et si l'on s'étonne cependant de voir ces poètes classés, il ne faut pas oublier qu'en fantaisistes véritables ils se soucient fort peu de le paraître ou non. C'est «ur plusieurs générations à la fois, c'est en remontant d'un siècle à l'autre qu'on surprendra des analogies singulières et que Ton comprendra peut-être mieux, combien les fantaisistes dépendent étroitement d'un genre très défini, plutôt qu'ils n'appartiennent à telle manifestation inquiète et fugitive du moment.

Le moment toutefois leur paraît propice ; chaque jour, se révèlent à nous de tout jeunes gens qui, par le sentiment de la nuance et de l'ironie, méritent qu'on s'intéresse à eux. Cependant ces débutants ne font en ceci que se rattacher à leurs aînés immédiats dont les plus vieux n'ont pas trente ans. A leur tour ceux-ci se réclament

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