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Page:NRF 13.djvu/565

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LE PÈRE HUMILIÉ 557

LE PRINCE. — Telle celle que je vous montrais tout à l'heure, un homme pourrait y nager.

LADY U. — Et ce petit nuage avec la lune, qui s'y reflétait près du bord comme un mouchoir de soie bril- lante !

LE PRINCE. — Je vois nos amoureux qui se rappro-

prochent. Venez !

Ils sortent.

��SCÈNE III

Entre PENSÉE tenant toujours ORIAN par le poignet et de Vautre main Vanneau qu'elle tient élevé.

ORIAN. — Nous y sommes. Vous m'avez merveilleuse- ment conduit

Avec cette prunelle fée que vous tenez élevée entre vos doigts. Vous pouvez rouvrir les yeux,

Pensée. C'est ainsi qu'on vous appelle, je crois ?

PENSÉE. — Oui. Je vois que ma mère n'est pas là.

ORIAN. — Tout le monde est parti.

PENSÉE. — Tout le monde est au feu d'artifice, de l'autre côté du jardin. J'ai entendu les premières fusées qui montent au ciel parmi les cris atténués de la foule.

ORIAN. — Evviva il Papa Re!

PENSÉE. — Avant longtemps vous n'entendrez plus ce cri à Rome.

ORIAN. — Voulez- vous, ne parlons pas politique. — Et puisque vous êtes l'Automne, Pensée,

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