Page:NRF 1909 4.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

327

��EPIGRAMMES ROMAINES {')

��SUR LE MARBRE d'eURYDICE

��Quelqu'un^ le soir tombé^ ma pris la main. J'ai cru Que c'était mon ami. " Pourquoi^ dis-je^ viens-tu Si tardy d'un pas furtif et la tête baissée ? " // se taisait ; f eus peur et brusquement, glacée. Ma tarissante haleine entre mes dents a fui. Deux ailes à son front battaient P aveugle nuit. " Hermès, criai-je, hélas, épargne mon jeune âge / " Et la sueur du Styx me mouilla le visage.

��II

��Ne va pas. Printemps jeune, indiscrète saison. Nous induire à braver les déesses sévères l Au front de la Pudeur tresse ces primevères. Mais prends soin, sous tes fleurs, odorante prison, jy enfermer le regard de ses fixes paupières.

(') Voir Mercure de Franee, 15 mars 1906.

�� �