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��A ANDRE CHENIER

��QuefaimCy André Chénier^ si Vannée environne Le jour et la saison d'une lente couronne^ A mesurer d'un pas solitaire et caché. Sous un branchage épais que septembre a touché, La tranquille campagne où ton adolescence Coula dans une aimable et riante abondance ! Là régnent, dominant sur un chœur évasif Qui mène, de sa fuite incessante captif. Un soupir alterné d' espoir et de silence, V agile peuplier dont la cime s élance Et va chercher Pazur à son Ipœu disputé. Le tremble, d'une erreur innombrable agité. L'aulne à la faible écorce et le saule fluide Qui dérobe sur l'onde une demeure humide. Le chêne entrelacé d'héroïques rameaux. Et, sa tête grandie entre tous les ormeaux Qu il surpasse déjà de tout son jeune lustre. Celui-ci qui bien loin dresse une tige illustre. Et, par sa magnifique et verte puberté. Fait pressentir V éclat de sa virilité.

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