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Page:NRF 6.djvu/67

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Maintenant mon âme se fond en moi…

La nuit me perce l’os et le mal qui m’attaque ne prend pas le temps de dormir.

Par la violence de ma douleur, mon manteau perd sa forme et se colle à mon corps m’enserrant comme une tunique…

Les jours de la calamité m’ont surpris…

Ma harpe n’est plus qu’un instrument de deuil ; ma flûte n’est plus qu’un sanglot.