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Page:NRF 7.djvu/177

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DANIEL DE FOE I7I

seul des gestes qui commencèrent par accumuler contre toi les colères.

De même que tu t'étais dressé contre le pou- voir, tu te dressas contre la haute Eglise. Le cri de douleur que tu avais enfermé dans ta pétition aux Communes, dans ta lettre au dur et puissant clergé devint un cri emporté d'indignation. Ton pamphlet : Le plus court chemin à prendre avec Us Dissidents {The shortest way luith the Dissenters\ éclata comme un trait de feu au-dessus de ceux qui tenaient le clergé en tutelle et ruinaient l'Angleterre avec leur fanatisme.

Dès cet instant, c'en fut fait de toi, de Foë. Tu avais provoqué les colères, suscité les représailles. Le terrible moment d'expier approchait.

IV

En ce temps-là, les rois tombaient comme des jeux de cartes. Charles I*', il y avait des années déjà, était monté à Whitehall, porter au bourreau sa belle tête bouclée à la Van Dyck. Charles II était mort ; Jacques II était mort ; maintenant était venu le tour de Guillaume.

Un jour que ce prince revenait de Hampton- Court à Kensington, son cheval — appelé Sorel — buta contre une pierre ; le roi tomba, se fit une fracture. Quelques jours après il mourait entre les bras du comte de Portland.

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