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Page:NRF 7.djvu/361

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l'annonce faite a marie 355

vxi tout nu l'été dernier qui se baignait dans l'Aisne à Soissons. Je peux le dire !

Il a la chair saine comme celle d'un enfant.

LE MAIRE. — C'est drôle tout de même. Pourquoi qu'i s'a tenu caché si longtemps ?

L'APPRENTI. — C'est un mensonge !

LE MAIRE. — Je sais, je suis plus vieux que vous. Faut pas vous fâcher, petit homme. Ça ne fait rien qu'i soit malade ed son corps.

C'est pas d'son corps qu'i travaille.

L'APPRENTI. — Faudrait pas qu'il vous entende dire ça ! Je me rappelle comment il a puni l'un de nous qui restait tout le temps dans son coin à dessiner :

Il l'a envoyé toute la journée sur les échafauds avec les maçons pour les servir et leur passer leurs auges et leurs pierres,

Disant qu'au bout de la journée il saurait deux choses ainsi mieux que par règle et par dessin : le poids qu'un homme peut porter et la hauteur de son corps.

Et de même que la grâce de Dieu multiplie chacune de nos bonnes actions.

C'est ainsi qu'il nous a enseigné ce qu'il appelle " le Sicle du Temple ", et cette demeure de Dieu dont chaque homme qui fait ce qu'il peut

Avec son corps est comme un fondement secret ;

Ce que sont le pouce et la main et la coudée et

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