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Page:NRF 7.djvu/367

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l'annonce faite a marie 361

MARA. — Te ne crains rien au monde.

VIOLAINE. — Que ta voix est devenue sem- blable à celle de Maman !

MARA. — Violaine, notre chère mère n'est plus.

{Silence)

VIOLAINE. — Quand est-elle morte }

MxA.RA. — Ce mois même après ton départ.

VIOLAINE. — Ignorant tout .?

MARA. — Je ne sais.

VIOLAINE. — Pauvre Maman ! Dieu ait ton

âme !

MARA. — Et le père n'est pas revenu encore. VIOLAINE. — Et vous deux .? MARA. — Cela va bien.

VIOLAINE. — Tout va comme vous le voulez

à la maison :

MARA. — Tout va bien.

VIOLAINE. — Je sais qu'il ne peut en être autrement

Avec Jacques et toi.

MARA. — Tu verrais ce que nous avons fait ! Nous avons trois charrues de plus. Tu ne recon- naitrais pas Combernon.

Et nous allons abattre ces vieux murs,

Maintenant que le Roi est revenu.

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