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Page:NRF 8.djvu/1122

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II 14 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

��Nous extrayons le passage suivant d'une lettre en date du 6 novembre, par laquelle M. Paterne-Berrichon répond aux réclamations de M. Georges Izambard publiées dans notre numéro du i*^"" novembre :

" Si, l'an passé, M. Izambard avait produit le document qu'il vous a montré, j'eusse, sans doute, comme l'atteste ma lettre parue dans Le Mercure tie France an i^' février 191 1, rectifié ma thèse sur l'inspiration du Cœur volé, ce dégoût, ce mal de mer. La découverte de la lettre de Rimbaud du 10 juin 1871 m'interdit dorénavant toute rectification. Je maintiens donc, approuvé par Rimbaud lui-même, que le texte du Cœur volé imprimé jusqu'ici dans les recueils d'œuvres du poète est postérieur à la Commune. Le manuscrit de la collec- tion Barthou, que j'ai récemment publié dans Jean-Arthur Rimbaud le Poète, pages 100 et 1 01, est — cela se voit claire- ment aux variantes — postérieur au Bateau ivre ; sa date : mai 1871, rétrospective, est là mise pour évoquer la fin de la Commune. Quant à la version contenue dans la lettre à M. Izambard du 13 mai 1871 (rappelons ici que Rimbaud avait déjà séjourné à Paris du 25 février au 10 mars), je ne la connais point ; je ne pouvais en tenir compte ; et je ne crois pas faire acte de témérité en avançant qu'elle doit différer des autres. "

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