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Page:NRF 8.djvu/845

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SEPT HOMMES 837

�� ��L'air goguenard, rimbécile répond à mes arguments par une balourdise.

Je répète la démonstration, accumulant les preuves, citant des exemples, utilisant un langage exact et familier.

L'imbécile me lance à la tête une grosse bêtise, et se dandine, et branle le chef.

Je reprends. Point par point, je m'assure de son ac- quiescement à mes diverses propositions. Je le conduis où il faut venir. J'ai son approbation : je conclus.

Ironique, l'imbécile sort une ânerie déconcertante. Je hausse les épaules ; mais l'autre ricane, prend des airs, et, pour bon nombre, il m'a fait quinaud.

Alors, tu ne peux rien trouver qui les confonde, ces lourdauds r tu ne sais pas les remettre à leur place, dé- masquer leur crétinisme, envers et malgré eux, faire res- plendir la vérité ?

— Non, ils la possèdent de naissance : ils sont les simples d'esprit.

�� ��Chaque péché, chaque vice a sur moi son action propre et affecte telle ou telle de mes facultés.

L'avarice me désole. Elle me laisse sans défense, inca- pable d'arraisonner le grippe-sou, inhabile à l'insulter. La mauvaise foi me révolte et me pousse à frapper les faces papelardes qui dupent en connaissance de cause. La luxure m'écœure et m'éloigne des vieux dont le regard

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