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Page:Nadar - Quand j'étais photographe, 1900.djvu/120

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Grimpons donc cet escalier qui semble à notre impatience plus interminable encore qu’à la descente, — et voici l’air suave du dehors, voici la lumière, le soleil, la Vie, qui chassent derrière nous comme un rêve pénible, pis encore, ennuyeux, le souvenir de cette excursion funèbre.

 

Nous, maintenant, redescendons pour travailler.

Nous allons demander à notre objectif de se passer de la lumière diurne pour nous « rendre » ce qu’avec nous « il voit » : nous allons tenter le premier essai souterrain de la photographie aux lumières artificielles qui nous ont déjà si bien suppléé la lumière solaire dans notre atelier de portraits.

Mais, à cette place, ceci demande quelque explication.

X

La plupart de ces opérations que nous exécutons aujourd’hui couramment, en toute aisance, semblèrent, avant le premier essai, des impossibilités, parfois des défis au bon sens.

Comme dans ma tentative de photographie aérostatique, alors si vivement combattue et déniée par les plus compétents, je rencontrai plus d’un contradic-