teur lorsque je m’occupai de suppléer la lumière diurne par les éclairages artificiels tout indiqués pourtant dans la multitude de cas où la lumière solaire fait défaut ou se trouve insuffisante. L’idée conçue, je me mis aux préparatifs.
L’électricité se présentait d’abord pour les opérations suivies et le magnésium en certaines conditions. Mais à cette époque (1838) l’électricité était encore bien loin des simplifications pratiques vers lesquelles elle allait tout à l’heure marcher à pas de géant. Nous n’avions pas les précieux accumulateurs portatifs, ni les générateurs intermédiaires de Gaulard, ni toutes les autres facilités présentes, et nous étions réduits à toutes les encombrantes incommodités de la pile Bunsen. Pas de choix.
Je fis donc installer par un électricien expérimenté, sur une partie pleine de ma terrasse du boulevard des Capucines, cinquante éléments moyens que j’espérais et qui se trouvèrent suffisants à me fournir la lumière requise. Je passe sur les embarras et difficultés de l’installation et des manipulations, tout véniels en comparaison des empêchements que je devais rencontrer plus tard, — à l’exportation.
Ma première application appartenait de droit au portrait avant de me lancer dans les expéditions à l’extérieur projetées.