l’enterrement des gens qui viennent au mien. » — M. Guizot va, dit-on, remplacer M. Thiers au ministère. — Le débit de la Civette, qu’avait octroyé la duchesse de Berry, ne peut plus suffire aux demandes de tabac à fumer, qui est décidément en train de remplacer celui à priser.
— Il est vaguement parlé de la prochaine création, par un certain Emile de Girardin, d’un journal à 40 francs par an au lieu de 80. La chose trouvepas mal d’incrédules et semble en effet peu commode aux calculateurs sérieux et personnes compétentes ; mais il y a des gens qui ne peuvent jamais s’arrêter et en voilà d’autres qui, maintenant, parlent de vendre les journaux au numéro, comme s’il y avait déjà trop d’abonnés ! Et puis, alors, il y aura donc des boutiques tout exprès pour ce commerce-là ? Bon ! mais les acheteurs, où les prendrez-vous ?… Il faut bien raisonner un peu, pourtant ! — A propos de journaux, on dit que la Caricature va cesser de paraître. Charles Philipon, ce grand Lyonnais qui n’a pas froid aux yeux, l’inventeur de la Poire, à obtenu en cette seule année cinquante-deux condamnations à prison et amende pour ses deux journaux la Caricature et le Charivari. — M. Thiers est décidément intarissable et on ne le prendra jamais sans vair. Ce diable de petit homme sait tout, connaît tout, comme le Solitaire de M. d’Arlincourt. Il vient encore de proclamer que la télégraphie élec-