laquelle il appartient conduisent les funérailles. Si les funérailles sont célébrées avant que l’avis soit donné par l’office, le prêtre peut être responsable.
« Une enquête sérieuse doit être faite. La vraie loi veut que les hommes honorent la loi de Bouddha et la loi du souverain avec une foi parfaite. S’il est enfreint à un seul de ces quinze articles, le coupable peut être sujet à un châtiment divin, de la part de Bonten Taïshakou, des quatre grands rois du ciel, des officiers noirs des cinq enfers, de Tensho-Daïjin-Gou d’Isé au Japon, de Hatchiman Daïbosatsou, de Kasouga Daïmiojin, et de son patron et de tous les dieux des soixante provinces du Japon. »
La prohibition du christianisme devint donc générale
au Japon, et le peuple fut contraint de se retourner
vers le bouddhisme. À ce moment (1615) un
conflit s’éleva entre Kouanto et Osaka, c’est-à-dire
entre les Tokougawa et les Toyotomi. Hidéyoshi
n’en fut pas moins très affable envers les chrétiens
étrangers et indigènes. Son neveu et son héritier
présomptif Hidétsougou était très intime avec les
missionnaires portugais et leur promettait sa prompte
conversion. Un grand nombre de personnes attachées
au service particulier du Kouampakou et de
sa famille pratiquaient ouvertement le culte catholique
romain. La dernière femme de Hidéyoshi,
Yodo-ghimi, semble seule de toute sa famille avoir
eu une faiblesse marquée pour les religieux boud-