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Signé : « Kamon-no-Kami, Vovoï-no-kami, Sanouki-no-kami, Canga-no-kami, Izou-no-kami, Tsoushima-no-kami. »


Le lendemain les épées des bourreaux firent leur office en abattant les têtes de soixante et un chrétiens[1].

Nous avons ainsi terminé l’histoire de la défaite des nations catholiques et, en même temps, l’histoire de la victoire des Hollandais qui venaient jeter l’ancre au Japon en 1600.

Quelques années après, les Anglais vinrent à leur tour s’établir au Japon et montrèrent une grande énergie dans le développement de leurs intérêts commerciaux. Nous avons déjà parlé au début de cette histoire des Anglais au Japon et nous savons que leurs privilèges furent diminués par une nouvelle autorisation de Hidétada, après la mort de son père. Ils n’avaient le droit de mouiller, en effet, que dans les seuls ports de Nagasaki et de Hirado, mais pouvaient néanmoins continuer leur commerce et retirer de cette façon de beaux intérêts pécuniaires. C’est pourquoi quand fut décidée la fermeture du comptoir anglais à Hirado, en 1623, la politique du gouvernement shogounal n’exerça pas une très grande influence envers les Anglais et les autres nations qui purent continuer leur commerce avec le

  1. Les quatre ambassadeurs étaient Luiz Paez Pacheco, Rodrigo Sanchez de Paredes, Gonsalo Monteiro de Carvalho et Simon Vaz de Païva.