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Bon, fête bouddhique que l’on célèbre le 15 juillet pour sauver les âmes des morts qui sont dans un lieu de souffrance. Ce mot désigne également aujourd’hui l’époque où, à l’instar du jour de l’an, l’on se fait entre amis des cadeaux.


Bonten Taïshakou, dieu indien qui, d’après le bouddhisme, surveille tous les humains.


Bouké, terme signifiant la famille de Boushi.


Boushi, gens de la classe militaire. Depuis le bakoufou de Kamakoura, ce nom était donné à tous les chevaliers féodaux.


Daïmio, nom donné, depuis le bakoufou de Yoritomo, aux grands vassaux du shogoun. Avec le shogounat des Tokougawa, il désigne l’une des classes de bouké, celle des seigneurs féodaux dont le fief a un revenu annuel de plus de dix mille kokou de riz.


Daïri, palais impérial et, par extension, l’empereur lui-même.


Daté Masamodné, seigneur illustre sous Hidéyoshi et Iéyasou. Il se rendit célèbre au moment de l’expédition de la Corée par Hidéyoshi. Son fief d’Oshou était des plus importants mais il était tout à fait situé au nord du Japon, de sorte qu’Iéyasou craignit peu, pour son gouvernement, cet homme si entreprenant.


Déshima, îlot artificiel situé sur la côte de Nagasaki. Il a été créé dans le but de servir de résidence aux étrangers. Les négociants hollandais, après s’être assuré le monopole du commerce avec le Japon, furent relégués dans cet îlot durant toute la durée du gouvernement shogounal (1638-1854).


Edo, la capitale du Japon, aujourd’hui appelé Tokio. Elle fut le siège du gouvernement shogounal du Tokougawa et la résidence du shogoun de cette famille jusqu’en 1868. Aujourd’hui Tokio est également le siège de la résidence impériale et du gouvernement japonais.


Eïrokou, ère japonaise qui dura douze ans (1558-1669).


Enriakou-ji, temple bouddhique fondé par le bonze Saïtcho pendant l’ère Enriakou (en 788). Il est situé sur le mont Hieï, à Kioto et est considéré comme temple protecteur de la ville.