Aller au contenu

Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/192

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
164
LE DIABLE AU CORPS.


ment avant ses camarades. Je renvoie ceux-ci vers le jour, bien conditionnés : pour lors, je vais joindre mon fringant prisonnier, qui se trouve être… ah !

(Elle baise ses doigts.)


Le plus inappréciable fouteur de la maison du Roi. Nous nous en donnons !… Bref, je lie, avec ce charmant garçon, une heureuse intrigue qui me venge complétement de la malice et de la défection de Tournesol…

LA MARQUISE, soupirant.

Il faut donc, hélas ! effacer de mes tablettes

(Elle les tire de sa poche.)


le nom d’une drogue…

(Elle leve les yeux au Ciel.)


que, si les Cieux en faisaient présent à la terre, je préférerais de tout mon cœur à la pierre philosophale.

(L’article est effacé.)


Allons.

(Elle se leve.)


L’obscurité nous a surprises ici, retournons au sallon.

LA COMTESSE, la retenant.

Non pas, s’il vous plaît. Nous ferons allumer.

(Tendrement.)


Quand nous n’aurions qu’un petit mot à nous dire !

(L’âne brait.)


Et,