Et l’esprit non servil, comme ayant de Henry,
Vostre père, et de vous trente ans esté nourry.
Un gentil chevalier qui aime’de nature
A nourrir des haras, s’il trouve d’aventure
Un coursier généreux, qui, courant des premiers,
Couronne son seigneur de palme et de lauriers,
Et, couvert de sueur, d’cscume et de poussière,
Rapporte à la maison le prix de la carrière :
Quand ses membres sont froids, débiles et perclus,
Que vieillesse Passant, que vieil il ne court plus,
N’ayant rien du passé que la monstre honorable ;
Son bon maistre le loge au plus haut de l’estable,
Luy denné avoine et fqin, soigneux de le panser,
Ètïd’avoir bien servi le fait récompenser ;
L’appelle -par son nom, et si quelqu’un arrive
Dit : Voyez ce cheval dpnt l’haleine poussive
Et d’ahan maintenant > bat.ses flancs à l’entour,
J’estojs monté dessus au camp de Montci^lour,
Je l’avais àJfarnac ; mais tout eh fin se cr%rge.
Et lors le^ïe^&puïiipr,qurent^Rîj sa l|ï^ï|^,
HannisSant et frappant la terre se>$puriV, ^
Et bénit son $ï(jfneu||pi si bien le noifrrfo
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