Page:Nerval - Choix des poésies de Ronsard, 1830.djvu/63

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volution analogue à celle de 1549, dont le grand souvenir de Ronsard, qui survivoit encore craint dés uns et Vénéré du plus grand nombre, pouvoit seul retarder l’explosion de quelques années.

Enfin Malherbe vint ! et la lutté commença. Certes ! il étoit alors beaucoup plus aisé que du temps de Ronsard et de Dubeïlay de fori- der en France Une littérature originale : la langue poétique étoit toute faite, grâce à qux ; et, bien que nous nous soyions élevé contre la poésie antique substituée par eux à une poésie du moyen âge, rions ne pensons pas que cela eût nui à Un homme de génie, à un véritable réformateur venu immédiatement après eux ; cet homme de génie iië se présenta pas : de là tout le mal : le mouvement imprimé dans le sens classique, qui eût pif même être dé quel- que utilité comme secondaire’j’fbt-pèrârciéùx\ parée qu’il domina tdut : là réforme pfétëhdùé de Malherbe ne éonsistà àbsolÛn)éhf qu’à le régulariser, et c’est de cette b^érailbn qu’ft a tiré toute sa gloire ;

Vil ne s’agit dans tout ceci que dé principes gé-