Page:Nerval - Les Illuminés, 1852.djvu/78

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on, la mode en France de parler si haut ni si naïvement… « Il en avait coûté cher à M. de Cambray, qui pourtant s’était enveloppé dans son style… »

À l’époque de la mort de Louis XIV, l’abbé de Bucquoy écrivit ces quatre vers avec ce titre :

son dernier rôle.
(La scène est Saint-Denis.)

Le voilà mis dans le cavot (sic) ;
C’est donc la fin de son histoire ;
Mais, pour épargner sa mémoire,
Le flatte bien qui n’en dit mot.

Il y avait peut-être un peu d’exagération dans cette remarque de l’abbé. « Vrai roman que son règne », dit-il plus loin : « Je le veux, je le puis ! » telle était sa devise. — Qu’a-t-il fait ? Rien.

« Que ne peut-on redonner la vie à des milliers d’hommes sacrifiés à ses desseins ! »

C’est à la mère du Régent que le comte de Bucquoy adressait ces observations, de son refuge en Hanovre, le 5 avril 1717.

L’abbé de Bucquoy, se trouvant à Hanovre, publia des réflexions sur le décès inopiné du roi de Suède. En faisant considérer la position qu’avaient à maintenir les princes, il écrivit cette phrase : « Quel opprobre et quel reproche sur tous ceux que la Providence plaça sur le chandelier, de n’y figurer pas mieux que sous le boisseau. » Il ajoutait : « L’âme d’un misérable particulier en un prince me choque étrangement. »

Quant à Sa Majesté suédoise, il lui reproche d’avoir lu