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NEUF UPANISHADS

puissance magique est la nature[1], et le maître magicien le Seigneur tout-puissant[2]. Tout ceci, qui se meut, est encerclé par ceux qui Lui tiennent lieu de membres.

11. Connaissant comme le seigneur, dispensateur des bienfaits, le Dieu qu’il faut révérer, Celui qui, unique, préside à toute naissance, en qui ce tout se rassemble et se dissout, dans cette paix on entre à tout jamais.

12. Celui qui est des dieux la source et la croissance, le Seigneur de toutes choses, le Rudra, puissant voyant, qui voit perpétuellement naître le germe lumineux, puisse-t-il nous unir à la raison pure[3].

13. À celui qui des dieux est le maître suprême, en qui sont fondés les mondes, qui règne sur ses créatures à deux et quatre pieds ; à Dieu, le « Qui »[4],

  1. Prakriti.
  2. Maheshvaram.
  3. Comparer III, 4, supra.
  4. Ka, le pronom interrogatif « qui ? », est le nom mystique de Dieu, qui ne peut être nommé. Comp. Rig-Veda, 121, 1-9.