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cosmique, et Taijasa, le « brillant », au point de vue individuel.

L’Antah-Karana, ou « organe intérieur », appelé aussi Antar-indriyâni, ou les « forces intérieures », comprend quatre facultés : Buddhi, la « raison » ou « intelligence », l’énergie de la décision ; Manas, le mental impulsif, l’élément du doute et de l’hésitation ; Chitta, la faculté de saisir les perceptions et les idées, fournissant ainsi la matière de la pensée, et parfois appelée l’imagination ; Ahamkâra, la faculté « qui crée le moi », qui rapporte tout à l’individu, et qu’on nomme encore le Kartri ou « agent ».

Les cinq Gnânendriyâni sont les facultés d’entendre, de toucher, de voir, de goûter et de sentir.

Les cinq Karmendriyâni sont les facultés de la parole, de la manipulation des objets, de la locomotion, de l’excrétion et de la procréation.

Les cinq Prânâh sont les éthers ou courants vitaux : le supérieur, l’inférieur, celui qui établit l’équilibre, celui qui