gence nous arme que de l’attente philosophique du moment où l’universalité du mal et sa succession au travers des siècles amèneront peut-être sa disparition insensible.
L’ENSEIGNEMENT DES MÉTHODES EXPÉRIMENTALES
Les méthodes de laboratoire ne nous donneront pas, sur les modes possibles de disparition des maladies infectieuses, des indications aussi précieuses que celles dont elles nous ont fourni pour expliquer leur naissance.
Elles montrent seulement qu’il nous est possible d’obtenir artificiellement l’affaiblissement, même la suppression du pouvoir pathogène d’un agent infectieux et, comme conséquence, que nous pouvons, par l’utilisation des germes affaiblis, rendre assez résistantes les espèces animales sensibles pour qu’elles ne contractent pas la maladie naturelle ou bien échappent aux plus dangereux de ses efforts.
L’expérimentation nous permet donc d’agir sur le microbe et sur le sujet sensible.