Page:Nietzsche - Considérations Inactuelles, II.djvu/199

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nelles, · de deux vertus réelles, le prudence et le simple ’ bravoure ; il commença dès lors à croire qu’il n’eteit peuuetre pas le dernier Allemand et qu’un jour il vère rait peutsètre se ranger autour de son œuvre une puiS" sance plus efficace que le dévouement sincère, mais lie-Q mite de ses quelques rares amis, une puissance capable de protéger son œuvre jusqu’au moment où, tianspun à ’·’, ïl à lointain avenir, cel-ci serait véritablement considérée r comme l’œuvre d’art de cet avenir. Peut-être que-eeltë i · Q convietiohpne sut pas toujours le préserver du doutes, t surtout lorsqu’il chercha à réaliser des espérances im- ’ A médiates. Quoi qu’il en soit, il reçut une impulsion asset : puissante pour qu’il spngeàt impérieusement à un des “ ’voir souverain qui lui restaità accomplir..

Son œuvre ·n’eût pas été terminée, il ne Yeûls pas accomplie jusqu’au bout, si elle était restée une partie. tion muette confiée à la postérité ; il lui fallut démone —. ’·l%A e trer et enseigner publiquement ce que personne ne) pouvait deviner, ce qui lui était exclusivement l’ései*Vé·, le neuveauslyle dans Vexécution et la représentation, ’· elin de donner un exemple qu’aucun autre ne pouvait donner, etpde fonder une unàditioh du style’qui ne fût-. pas inscrite simplement " par des signes sur un fragile papier, mais qui eût produit des impressions sur des p âmes humaines. ·. l — ·

Ge fut pour lui un devoir d’autant plus urgent que ses autres compositions avaient subi, précisément en ce qui coneerue le style dans l’exécution, le sort le plus ° absurde et le plus intolérable. Elles étaient célèbres et q admirées, elles étaient. ; mal truitées et personne n’eû I paraissait indigne. Le fait peut paraître étrange : tandis