esse. Les malentendus sont donc les suivants : 1) l’immortalité personnelle ; 2) le prétendu autre monde ; 3) l’absurdité de la notion de punition et d’expiation au centre de l’interprétation du monde ; 4) au lieu de diviniser l’homme, on lui enlève son caractère divin, on creuse un gouffre profond que seul le miracle, la prostration du plus profond mépris de soi peuvent franchir ; 5) le monde de l’imagination corrompue et des passions maladives, au lieu des pratiques simples et pleines d’amour, au lieu d’un bonheur bouddhiste réalisable sur la terre ; 6) un ordre religieux, avec un sacerdoce, une théologie, des cultes, des sacrements : en un mot tout ce qui a été combattu par Jésus de Nazareth ; 7) le miracle partout et en toute chose ; la superstition : tandis que ce qui distingue précisément le judaïsme et le christianisme primaire c’est la répulsion contre le miracle, un rationalisme relatif.
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Christianisme. — Un naïf effort vers un mouvement de la paix bouddhique, jaillissant du véritable foyer du ressentiment… mais retourné par