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NOA NOA
La Peur
Avertit qu’ils sont là
Et les montre,
Et la Douleur,
Quand les monstres
Impitoyables
Nous mordent au cœur,
Hurle le nom des Ineffables :
— Malheur á moi ! malheur à toi ! —
Les Atuas !
Ouh ouh ouh
Puis la nuit s’achève,
Bien longue, si brève !
Et les démons
Que l’aube irrite
Prennent la fuite