Page:Noailles - Le Visage émerveillé, 1904.djvu/171

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24 octobre.

Julien boude, il a l’air triste, c’est ennuyeux. Je ris parce que je ris, et cela le fâche.

25 octobre.

Il y a des moments où Julien ne sait plus ce qu’il dit. Il ne veut pas que je reste dans mon couvent. Il me parle avec agitation, avec un effort et une invention douloureuse. Il me supplie. Il me dit :

— Venez, ne restez pas ici ; vous ne pouvez pas rester ici ; vous êtes orgueilleuse et ivre, venez ; et puisque ma vie un jour